Informations vérifiées et rédigées en coopération avec Sarah Schunter, docteure en biochimie à Munich.
Informations vérifiées et rédigées en coopération avec Sarah Schunter, docteure en biochimie à Munich.
Si des soins peuvent soulager et améliorer certains états et affections de la peau, l’examen médical reste la priorité en cas de doute ou de maladie cutanée avérée. En effet, il n’y a que les dermatologues pour poser un diagnostic valable et, le cas échéant, mettre en place un traitement médicamenteux approprié.
La mesure la plus efficace contre les taches pigmentaires, c’est vous ! L’écran solaire (indice 30 au minimum) devrait faire partie de votre routine de soin quotidienne, été comme hiver. En effet, celui-ci protège des dommages causés par les UV et prévient la formation de nouvelles taches. Mais il est également un allié de choix pour empêcher les taches pigmentaires existantes de foncer.
Si vous en observez déjà sur votre peau et que vous souhaitez les traiter, il existe différentes options :
À la maison, il vous faut une routine de soins de la peau cohérente et de la patience. Cela peut prendre des semaines, voire des mois, avant que des marques de boutons, par exemple, ne s’estompent. Mais certaines hyperpigmentations très tenaces nécessitent le recours à des traitements professionnels, chimiques ou mécaniques, tels que :
Ces traitements doivent impérativement être effectués soit par votre médecin esthétique, soit par votre dermatologue. Conclusion : en matière de taches pigmentaires aussi, mieux vaut prévenir que guérir.
Plus une personne est âgée, plus les taches pigmentaires sont fréquentes. C’est pourquoi ces altérations cutanées sont souvent appelées « taches de vieillesse ». En réalité, le facteur déterminant n’est pas le nombre d’années au compteur, mais plutôt le temps d’exposition au soleil sans protection. Cela explique que des taches pigmentaires puissent faire leur apparition à un jeune âge.
Les zones les plus touchées sont celles qui, exposées, reçoivent beaucoup de soleil au cours d’une vie : le visage, les oreilles, le décolleté, la nuque ou le dos des mains.
Une hyperpigmentation survient lorsque la peau produit trop de mélanine sous l’effet des rayons du soleil. Le brunissement de la peau qui en résulte est toujours le signe d’une lésion cutanée préalable. Certaines cellules réagissent à l’exposition régulière et excessive au soleil en produisant trop de mélanine par endroit. Apparaissent alors des taches brunâtres, rougeâtres, voire jaunâtres, appelées « taches brunes ».
Les taches brunes comprennent par exemple :
Informations : contrairement aux grains de beauté, les taches pigmentaires peuvent s’estomper avec le temps ou même disparaître complètement. Vous avez peut-être déjà observé ce phénomène avec certaines marques de boutons, certes tenaces parfois, mais généralement devenues invisibles après quelques semaines. Ou encore des taches de rousseur, moins intenses en hiver que pendant les mois ensoleillés. En revanche, le mélasma ou les taches de vieillesse durent nettement plus longtemps. Selon leur intensité, il arrive qu’ils s’installent sur la peau de manière permanente.
Les hyperpigmentations ne sont pas les seules à pouvoir se manifester sous l’influence du soleil. L’inverse est aussi possible. Parfois, des taches blanches se forment, surtout sur les bras et les jambes. C’est ce qui se produit lorsque la mélanine est détruite par une exposition excessive au soleil. À ce jour, les causes de l’apparition de ces taches blanches ne sont pas encore connues. Tout ce que nous savons, c’est qu’il s’agit d’une altération cutanée inoffensive, de nature essentiellement esthétique.
Le vitiligo est une autre dermatose dans laquelle la peau ne produit pas de mélanine par endroits, probablement en raison d’une anomalie génétique ou d’un trouble du système immunitaire qui entraîne une dépigmentation.
Avant toute chose : les soins de la peau ne vous seront d’aucune utilité. Une fois là, les grains de beauté restent sur la peau de manière permanente. Ces formations cutanées apparaissent, elles aussi, souvent après une exposition excessive aux rayons UV, alors signe de dommages causés par le soleil. Mais des facteurs génétiques jouent également un rôle.
Les grains de beauté se caractérisent par une accumulation de pigments. C’est pourquoi ils appartiennent à la catégorie des taches pigmentaires au sens large. Mais à y regarder de plus près, ils constituent une forme particulière d’hyperpigmentation. Outre une modification pigmentaire due à l’hyperactivité des mélanocytes, il y a modification des tissus. S’ils peuvent être tout à fait inoffensifs au début, vous devriez tout de même faire examiner vos grains de beauté de plus près par votre dermatologue dans le cadre d’un dépistage régulier des cancers de la peau.
L’autoexamen est également une mesure importante : surveillez régulièrement si vos grains de beauté existants ont changé d’aspect ou si vous en présentez de nouveaux, car cela pourrait être un signe précurseur de cancer de la peau. La règle ABCDE (pour asymétrie, bords irréguliers, couleur non homogène, diamètre en augmentation et évolution), qui permet d’analyser ses grains de beauté, est très utile à cet égard.
Si vous cochez l’une de ces cases, consultez votre dermatologue sans tarder. De nos jours, les cancers de la peau et les lésions précancéreuses détectés à un stade précoce se traitent bien.
« Comprendre comment les ingrédients cosmétiques agissent, c’est faire le premier pas vers des soins de la peau efficaces », explique le DR S. Schunter, biochimiste. Titulaire d’un doctorat en biochimie, elle aime décrypter les listes d’ingrédients souvent énigmatiques des produits de soin de la peau : que contiennent-ils et comment agissent-ils ? Elle en est convaincue : grâce à ces connaissances, il est possible de déterminer le soin adapté à chaque type et état de peau.